25 octobre 2012
Cabines
Alone on the beach
Un matin sur une plage vendéenne,
Seule, je suis venue me délasser ;
Aux antipodes d'une Bretagne marmoréenne,
Ancré en moi, le spleen s'est vu être chassé
Etoffe dorée vaste et insaisissable,
Le rivage s'étend sur plusieurs kilomètres ;
La paume de mes pieds estampe le sable,
J'apprécie alors la douceur de chaque mètre
Bercée par une brise indéfinissable,
Je me tourne vers l'ondulation des vagues ;
Mur aquatique abyssal et infranchissable,
Mon esprit se perd dans un labyrinthe où il divague
Tandis que mes yeux fixent l'horizon,
D'intenses souvenirs remontent à la surface ;
Qu'importe l'année, qu'importe la saison,
Mémoire de mon cœur, rien ne s'efface.
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